Le point de vue de Ray Kroc, fondateur de Mc Donald’s, sur ce qu’est un bon nom de marque…

“To me, it was all inclu­sive. It was Irish to the Irish, it soun­ded Scotch to the Scotch. It was a typi­cal English-American word. It flo­wed. McDonald’s. It was easy for the kids to say and remem­ber. And I liked the sound of it. It soun­ded who­le­some and it soun­ded genuine, you know ? I don’t like these gim­mick-type names, you know ? Burger this, bur­ger that, and all that kind of stuff. McDonald’s, it’s got a nice-oun­ding name. It sounds like Tiffany’s. And I think we are the Tiffany’s of the hamburger.”

“Pour moi, il s’a­gis­sait d’un concept glo­bal. Il était irlan­dais pour les Irlandais, il son­nait écos­sais pour les Écossais. C’était un mot typi­que­ment anglo-amé­ri­cain. Il cou­lait de source. McDonald’s. C’était facile à dire et à rete­nir pour les enfants. Et j’ai­mais la sono­ri­té de ce mot. Ça son­nait sain et ça son­nait authen­tique. Vous savez, je n’aime pas ces noms de type gad­get. Burger par-ci, bur­ger par-là, et tout ce genre de choses. McDonald’s a un nom qui sonne bien. On dirait Tiffany’s. Et je pense que nous sommes les Tiffany du hamburger.”

Voilà l’histoire du nom Mc Donald’s… Qu’est-ce que cela signifie dans ce cas très précis ?

Ray Kroc était un vision­naire et, ne venant pas de la res­tau­ra­tion, il se per­met­tait de faire un pas de côté ou comme on dit de pen­ser “hors de la boite”. Pour lui, l’im­por­tant n’é­tait pas ce qui était pro­duit (des ham­bu­gers) mais ce qui était vécu et ce qu’il vou­lait que sa socié­té repré­sente dans l’es­prit des gens : un endroit fami­lier où les familles se retrouvent pour pas­ser un bon moment, où que l’on soit dans le monde (le monde vu par un américain).

Mc Donald’s exploite tota­le­ment et avec constance son arché­type des “gens nor­maux”, de “mon­sieur et madame Toulemonde”. Et c’est en cela que le nom est bon : il est la pierre fon­da­trice de toute la marque, l’ex­pé­rience de marque, la culture de marque, la com­mu­ni­ca­tion de marque de MC Donald’s, de la façon dont la socié­té com­mu­nique, au recru­te­ment et mana­ge­ment, à la fabri­ca­tion, au ser­vice et à l’ac­cueil. Tout est par­fai­te­ment aligné.

Le point essen­tiel est donc cet ali­gne­ment. Un bon nom de marque c’est un point de départ.

Il s’a­git donc de pen­ser plus loin que les évi­dences que l’on peut lire par­tout : “Un bon nom de marque est mémo­rable, dis­tinc­tif, facile à pro­non­cer et à épe­ler. Il doit éga­le­ment reflé­ter l’i­den­ti­té et les valeurs de l’en­tre­prise, atti­rer le public cible et se démar­quer de la concur­rence. Il est impor­tant de choi­sir un nom de marque qui soit unique et pro­té­geable léga­le­ment pour évi­ter tout pro­blème de droits d’au­teur ou de pro­prié­té intel­lec­tuelle. Il est éga­le­ment judi­cieux de véri­fier la signi­fi­ca­tion du nom dans dif­fé­rentes langues pour évi­ter des conno­ta­tions néga­tives.

Si le nom de marque influence la per­cep­tion, il a aus­si de l’im­pact sur le modèle éco­no­mique car jus­te­ment il impacte la per­cep­tion. Il a la capa­ci­té d’ou­vrir ou de fer­mer des portes, des oppor­tu­ni­tés. Il s’a­git donc d’être créa­tif et vision­naire. Et donc cou­ra­geux pour par­fois oser chan­ger les réflexes et habi­tudes, sor­tir des che­mins tout tracés.

C’est ce que nous fai­sons chez BrandSilver. Ce qui nous dis­tingue est notre capa­ci­té créa­tive à ouvrir de nou­velles pers­pec­tives par la force du nom.

Une capa­ci­té et un talent qui est régu­liè­re­ment salué par nos clients et pri­mé aux Awards spé­cia­li­sés dans le bran­ding.